Conférence du 17 octobre 2020
Nous sommes heureux de vous informer que notre cycle de conférences peut reprendre.
Cependant, l’occupation de la salle audio de la cité Allende sera limitée à 39 personnes. Il faudra donc s’inscrire pour être sur de pouvoir assister à la conférence sans risquer d’être refusé à l’entrée (pour s’inscrire, voir l’onglet Contact pour avoir le mail). Et pour ceux qui seraient inscrits et auraient un empêchement de dernière minute, merci de nous prévenir suffisamment tôt pour qu’une autre personne puisse assister. L’ordre de priorité sera :
- les adhérents de l’ALMF à jour de leur cotisation
- les candidats adhérents qui se sont inscrits lors du salon
- le public, par ordre d’inscription
Merci de bien vouloir noter également que le masque sera obligatoire.
Le thème de la conférence, présentée par Gérard est :
Le vide est classiquement perçu comme l’absence de toute matière, le lieu du rien, comment peut-on sérieusement y accorder un intérêt , chercher à y définir des propriétés ?
Pourtant, dès l’antiquité, la question de l’existence du vide a été posée, Démocrite et ses disciples la voyait nécessaire à leur théorie atomiste, alors qu’Aristote la niait comme opposée à la notion même de mouvement.
La nature a horreur du vide sera la règle de pensée et ne cédera que parce qu’en 1643, le Duc de Florence exige de ses fontainiers, qu’ils élèvent de l’eau pour ses jardins…
Le vide admis, la science n’a cessé de le remplir d’un « milieu subtil » l’éther support indispensable aux yeux de tous pour expliquer la transmission des actions à distance, éther de Descartes, gelée impalpable dont les frémissements portent la lumière et dont les tourbillons entrainent les planètes, Ether de Maxwell propageant les effets électriques et magnétiques…
La tentative négative de mesurer le « vent d’éther » de la Terre sur son orbite en 1887 signe son arrêt de mort. Le vide ne contient rien… et pourtant, la gravitation, et portant l ‘électromagnétisme, et pourtant la lumière…
Le vide pour la physique contemporaine, est devenu extraordinairement peuplé de ce qu’on nomme des champs et est riche de toute les énergies potentielles que ces champs véhiculent.
Le vide est maintenant un monde fourmillant où les effets quantiques se donnent libre cours, et dont la gravitation distend les géométries.un lieu où tout peut apparaître et s’évanouir
Énergie du vide, particules virtuelles, rayonnement de Hawkings, effet Casimir, constante cosmologique,énergie noire, intrication, boson de Higgs… je vous propose d’aller voir dans ce lieu de tous les possibles, si le chat de Schrodinger y est toujours mort et vivant
Rendez-vous à 14h50 Cité Allende, Maison des Associations au 12, rue Jean-Baptiste Colbert à LORIENT, en salle audio-visuelle porte D, au rez-de-chaussée